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Sexualité et sextoys mixtes

Mon premier (vrai) baiser…

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Je sors d’une soirée avec toute la United of House Family, (il n’y a pas que les chroniques dans ma vie, il y a un peu de danse aussi…) Entre deux pas de danse, trois cocas et deux fous rires, nous discutions et nous revenions sur des anecdotes du passé.

Entre les expériences amoureuses de chacun, les histoires insolites (merci Nono Brown) et les théories improbables sur l’amour, j’avais mon compte pour écrire des chroniques durant au moins trois ou quatre ans.
Ce qui est intéressant quand vous replongez dans vos souvenirs, c’est que vous voyez la situation qui à l’époque vous paraissait exceptionnelle un peu différemment …

On s’entend que lorsqu’on est jeune, certaines étapes nous paraissent des épreuves dignes des plus grands, méritant le respect et les honneurs de tous (faire ses lacets, gagner deux galops et un boulet, réussir à manger un paquet de pépites en cours).
Sans compter les épreuves affectives qui, quant à elles, bouleversent votre équilibre de jeune garçon adorable #autopromotion (aimer « bien» une fille, lui demander pour qu’elle soit votre copine, lui tenir la main etc…)

Mais l’épreuve qui à mes yeux restait l’une des plus difficiles dans la vie d’un garçon (après avoir loupé un épisode de dragon ball Z) restait le baiser …

Un baiser est un rapprochement des lèvres inférieure et supérieure de sa propre bouche avec celles d’une autre personne. D’une manière générale et familièrement parlant, un baiser désigne l’échange mutuel et désiré d’un contact labial (le dernier mot, je ne sais pas ce que ça veut dire mais je me suis dit qu’il passait bien dans la phrase)

Mais moi je ne vous parle pas de celui-là, je vous parle de l’autre, le real baiser, celui qui vous demande de nombreuses discussions avec vos amis, des recherches sur internet, qui vous a valu des heures de visionnage à la télévision afin de bien comprendre toutes les subtilités de l’acte.

Personnellement ce baiser me faisait peur… et oui j’assume mais il faut dire la vérité, tant que vous n’avez pas embrassé quelqu’un, vous n’avez aucune idée de comment bien donner un baiser … et c’est bien là le problème, ne sachant pas ce que ça peut donner, vous vous concevez (avec l’aide de vos amis experts des bisous sans jamais en avoir fait) une idée du baiser qui se veut être plus extraordinaire que les films de Georges Lucas et de James Cameron réunis.

Car ce baiser se veut une suite d’épreuves complexes, je m’explique…
Dans un premier temps, on doit savoir quand embrasser la personne, pas trop tôt pas trop tard, on doit trouver le fameux signe :

le MDB (mdb : le moment du baiser, un instant unique, que l’on ressent et que l’on sait… ne m’en demandez pas plus, je n’ai toujours pas trouvé où il se situait).

Ce moment vous permettra d’atteindre le deuxième pallier : l’avancée vers l’autre … vous savez, le fameux 90-10 (technique officielle validée par Will Smith dans hitch) celle où vous devez avancer vers la bouche de l’autre en ayant l’air détendu et amoureux #impossible. Le problème de cette étape réside essentiellement dans le fait de savoir par où positionner sa tête, à droite ou à gauche, sans passer pour un garçon qui a des tics ou des problèmes psychomoteurs.

Si vous réussissez cette épreuve, ce n’est que le début de la difficulté car il va falloir entrer dans la partie technique du processus du baiser … la juxtaposition des lèvres pour favoriser la rencontre de deux éléments qui ne se connaissent pas : vos langues.

Et on s’entend que lorsqu’on est jeune, les seules choses qui touchent votre langue sont la palette du médecin quand vous êtes malade et vos délicieux pépitos goût tout choco…
Mais en aucun cas un corps étranger provenant en plus d’une fille…

Mais enfin, les grands le faisaient, alors pourquoi pas moi ? Peut-être que c’était cool et que c’était marrant. #onserassurecommeonpeut

Mais plutôt que de vous exposer tout le processus, laissez-moi vous expliquer une histoire qui illustrera mes propos…

On remonte le temps et on revient en 1992, en CM2, j’étais le plus grand des petits, le mini boss, j’allais passer en 6ème et j’avais une petite copine que je tenais par la main (mais pas devant tout le monde et pas tout le temps). Nous formions un couple soudé (ça faisait deux semaines que nous étions ensemble) et nous avions des projets d’avenir (nous devions aller à la bibliothèque ensemble le samedi). Bref, un couple modèle … prêt à passer l’épreuve ultime le first kiss (on est américain ou on ne l’est pas).

Cette étape était cruciale dans notre couple (surtout aux yeux de tous nos camarades qui ne valideraient notre relation qu’à partir de ce moment).

En tant que véritable couple amoureux totalement épris l’un de l’autre, nous fixâmes cette épreuve pardon ce doux moment avant d’aller à la bibliothèque …

La semaine avançait et la pression augmentait, je donnais l’image du garçon sûr de lui gérant avec simplicité et facilité le moment du baiser mais à l’intérieur de moi-même, c’était la panique ! (plein de petits moi qui couraient dans tous les sens avec des craintes différentes). Mais je ne pouvais plus reculer, je devais y passer, au pire ça ne durerait pas plus de dix secondes donc ça irait vite.

Je regardais tout au long de la semaine plusieurs films et séries afin de mieux comprendre ce fameux baiser …
J’étudiais les scènes, essayais de trouver le moment, et regardais la gestuelle du garçon afin de faire au mieux. Pour la langue, je ne pouvais qu’imaginer car on ne voyait rien, je me disais que je verrais sur place comment faire… j’espérais qu’à la bibliothèque, il y aurait de la musique afin que le baiser soit encore mieux (Whitney Houston ou Kool and the gang aurait été super).

Samedi arriva… j’avais essayé de mettre toutes les chances de mon côté, j’avais lavé six fois mes dents, j’avais des mentos dans une poche et des hollywood dans l’autre… j’avais échauffé mon cou pour ne pas faire de faux mouvement durant l’approche, et j’avais bien sûr travaillé mon regard de séducteur (le même que Craig David en plus petit)

Claire me rejoignit dans un parc public proche de nos deux habitations, nous marchâmes ensemble un peu car on ne s’était pas vu depuis longtemps (on s’était quitté deux heures plus tôt…) Nous étions tous les deux très à l’aise…#jemens, et nous nous assîmes sur un banc à l’abri des regards.
Claire me regarda, je la regardai, elle me regarda, je la regardai, elle baissa la tête, je tournai ma tête, elle releva sa tête, je retournai ma tête et là, sans faire exprès, nos deux visages s’étaient rapprochés (j’étais capable de voir combien elle avait de cils, bon j’abuse un peu …)

Ça y est on y était, je n’aurais pas de musique, mais tant pis, il fallait que je me lance ; je sentais que c’était «LE» moment. J’avançai tout doucement ma tête, en l’inclinant à quarante-cinq degrés afin de ne pas me cogner contre sa tête et naturellement, elle tourna sa tête dans l’autre sens (c’était comme si elle avait vu les mêmes films que moi). Elle ferma ses yeux et avança délicatement vers moi…

Dans le cadre du bon déroulement du baiser, je gardai les yeux ouverts afin de bien poser mes lèvres sur les siennes et éviter ainsi qu’on se manque …
Connexion faite … nos deux bouches étaient l’une sur l’autre …waouhhh c’était magnifique … mais maintenant comment ça se passe ?

Je sentis tout doucement sa bouche s’ouvrir, et une petite chose toucha ma langue (Après réflexion, je compris que c’était sa langue…).
Si j’avais bien retenu les conseils de mes amis de l’école, il fallait que je tourne ma langue autour de la sienne… je me lançai et tentai l’expérience … ça marchait, c’était magnifique… sauf que je n’avais aucune idée de la vitesse à laquelle tourner ma langue, et au plus j’accélérais au plus elle accélérait … afin d’éviter de faire un nœud entre nos deux langues, je ralentis le rythme …

Je comptais sur mes mains les dix secondes nécessaires du bisou et à la onzième je retirai ma bouche de la sienne en reprenant mon souffle …

Le baiser devrait être recommandé par les médecins parce que c’est un super exercice de souffle, c’est super compliqué d’embrasser et de respirer en même temps …

Je regardais Claire, elle me faisait un grand sourire, je pense que sans le vouloir, je devais avoir la même expression du visage tant j’étais content d’avoir réussi à passer cette épreuve.

Nous nous sommes embrassés encore quatre fois pendant dix secondes dans la journée… comme dans les films… j’ai même réussi à l’embrasser dans le hall de la bibliothèque, un baiser de cinq secondes avec koolandthegang #baiserderêve.

Je ne compris qu’un peu plus vieux tout le sens réel d’un baiser … mais avouez qu’à dix ans, avoir fait des bisous sur la bouche avec la langue à sa copine ça fait rêver#pounchline

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