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Trop d’adaptation tue l’adaptation

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Ambiance musicale du billet très soul je préviens (en même temps ça ne change pas d’habitude) cliquez ici

Je souris toujours quand je repense à ma jeunesse, je souris car je pense à toutes les techniques que j’ai pu utiliser pour pouvoir sortir avec la fille de mes rêves, la fille qui, si elle me disait oui, serait la mère de mes enfants… si mes propos s’étaient révélés vrais, je pense que j’aurais des enfants un peu partout dans le monde et que je serais un exemple en matière de polygamie …

Redoublants d’efforts pour conquérir the demoiselle, j’usais de nombreux stratagèmes dont je tairai l’existence tant vous n’êtes pas prêts à entendre la bêtise de mes plans ( je tiens aussi à ce que ma mère ne me déshérite pas après lecture de ce texte).

Mais ce qui me fait rire quand je repasse au passé, c’est de voir jusqu’où on est capable d’aller pour obtenir quelqu’un… On ne sait pas si cette personne nous correspond réellement, si elle est intéressante, si on a des centres d’intérêts communs… non elle est BELLE, elle nous plaît physiquement donc obligatoirement (c’est un raisonnement propre au gars sorry mesdames) ça doit coller entre nous …
Et dans ce cas, on est capable de tout et surtout de n’importe quoi …

Je pense même que n’importe quoi est un euphémisme de la bêtise dont on peut faire preuve… Laissez-moi vous conter mon histoire retour vers le passé pour vous le prouver.

Je suis au collège, en 3ème, dernière année avant le passage vers le lycée… je fais partie des grands… Garçon gentil, marrant, l’ami de tous, je me veux le garçon cool dans la classe… apprécié par la gente féminine pour mon écoute et mes attentions #onnechangepas, je ne faisais pas partie de l’EBG (EBG = élite des beaux gosses) mais je me plaçais dans le top 10 des gars sympas juste en dessous.

Dans ma classe il y avait une fille trop mignonne, superclasse un peu bcbg mais pas trop… avec un sourire à faire tomber n’importe qui enfin surtout moi…cette jeune fille dont la beauté ne me laissait pas indifférent était un défi pour la plupart des garçons de ma génération… tous ceux qui s’y étaient tentés l’avaient payé de leur égo …
Maîtrisant la technique ancestrale du «je pense que ça va pas être possible» (technique ancienne de refus de relation sans violence mêlant compassion, regard profond et sourire, laissant à la personne essuyant le refus un sentiment de frustration) elle obtenait avec facilité le statut d’inaccessible au sein des filles du collège…

Mais pourtant, en tant que bon analyste, j’étais assis à côté d’elle en histoire, en science nat, et en mathématiques (c’était à chaque fois un hasard #jemensvraimentpasbien), je cherchais ce qui pourrait me permettre de créer une connexion entre nous…

Le sport n’était pas son dada vu le nombre de sportifs qu’elle avait laissé sur le carreau, la notoriété non plus vu son indifférence pour la league des beaux gosses extraordinaires (pensée pour Nono Brown)… mais qu’est ce qui pouvait l’intéresser ! Elle devait bien avoir un centre d’intérêt, une passion, quelque chose qui pouvait lui plaire, qui pouvait créer de la lumière dans ses magnifiques yeux noisette…

Et lors d’un cours d’histoire, je trouvai la clé de son cœur… je n’étais pas le meilleur élève du monde mais je me défendais plutôt pas mal en histoire et lorsque le professeur posait des questions, je pouvais assez facilement donner les réponses (merci maman pour tous les livres que tu as pu m’acheter)… lors d’une de mes interventions en cours d’histoire où je débattais avec le professeur sur la bataille de Marignan, j’ai senti son regard se poser sur moi, un regard plein de douceur et d’admiration … ça y est, je venais de trouver la technique d’approche pour conquérir Estelle (c’était son nom) : le savoir …
Je m’employais au fil des jours suivants à discuter avec elle de différents sujets en lien avec l’histoire montrant mes connaissances et ne mettant en aucun cas sur le tapis mon attirance envers elle…

Et bingo, un jour nous étions au CDI (endroit où tu vas pour pas aller en permanence, où tu peux t’instruire par le biais d’ouvrages… ou de bd) elle me dit qu’elle appréciait ma compagnie et que j’étais vraiment quelqu’un de bien…
Le regard profond et le timide sourire accompagnant ses propos me laissaient présager qu’il était possible qu’elle puisse être intéressée par moi…

Hypothèse qui se vérifia le soir même lorsque je la raccompagnai chez elle par le biais d’un doux baiser à la suite d’une conversation mouvementée sur les similitudes entre les dieux grecs et romains….
Un moment magnifique dont je me souviendrai toute ma vie, d’une intensité rare et d’une douceur à rendre jaloux les bisounours #j’aidesréférences.

Mais malheureusement, l’adaptation a ses limites et je compris très vite pourquoi le défi de pouvoir obtenir cette demoiselle m’avait forcé à me focaliser sur certains points comme l’histoire, la culture… Mes parents pensaient que j’étais malade car il m’arrivait durant cette période de rester dans ma chambre pour lire des livres…#improbable.
Mais une fois que j’étais officiellement avec elle, mon naturel repris le dessus ; j’avais envie de foot, de basket, de cinéma et optionnellement de jeux vidéo #streetfighter2estmavie.

Ces différentes facettes de ma personnalité, Estelle ne les connaissait pas, mais je me disais que maintenant que je l’avais, je pouvais me permettre de lui montrer qui j’étais vraiment et ce que j’aimais et elle comprendrait...#erreurmonumentale.

Vous ne pouvez passer de la guerre 1914-1918 au dernier kaméhaméha de sangoku aussi intense soit-il… les différents points qui fondaient ma personnalité n’étaient pas en concordance avec ce qu’Estelle attendait…ses passions étaient différentes des miennes et chacun de nous aimait le monde dans lequel il évoluait..

J’aimais le piano mais pas au point d’en parler toute une après-midi, je connaissais Mozart mais j’avoue que ce n’était pas la musique que j’aurais dans mon waklman auto reverse. #nostalgie … mais le drame fut lorsque j’appris qu’elle n’aimait pas le Cosby show, comment peut-on ne pas aimer mon père d’adoption Bill Cosby ! Je faillis croire qu’elle était raciste mais je me repris rapidement en voyant qu’elle était métisse.

Au plus mon naturel revenait, au plus Estelle s’éloignait… Fallait-il que je change ce que j’étais pour sortir avec une fille plutôt mignonne mais qui ne me correspondait pas et ne comprenait pas ce qui me rendait heureux dans ma vie ?

D’un accord commun et après une discussion sur l’U.R.S.S (si vous connaissez, c’est soit que vous avez de la culture ou soit vous commencez à être vieux), nous échangeâmes sur notre relation et sur le fait que nos différences étaient trop grandes pour que l’on puisse s’épanouir tous les deux ensemble (en troisième on parlait vraiment bien..).

Nous décidâmes de rester amis et Estelle fut une demoiselle avec qui je pris plaisir à passer du temps dès lors que je souhaitais parler d’histoire ou avoir véritablement des débats d’idées…

Cette situation me donna une leçon, on peut s’adapter pour obtenir la forme, mais notre cœur s’attache au fond… #pounchline

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