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Rencontre Amoureuse

Amour de lycée

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On replonge dans les souvenirs de mon enfance et de ses aventures affectives, les chroniques d’un jeune rêveur…

 Le lycée est une étape importante pour un garçon, nouvel établissement, nouveau cercle d’amis, nouvelles personnes, nouveau style vestimentaire (très très très important !)

Développement et modification de votre métabolisme altérant votre aspect physique… (Dans des termes plus communs on appelle ça la croissance…) 
Celle-ci transforme votre aspect physique en général à votre avantage, passant de Arnold dans Arnold et Willy à Will Smith dans independance day… j’ai bien dit en général …

Ma croissance m’avait juste permis de gagner une dizaine de centimètres, m’obligeant à changer l’ensemble de ma garde-robe au grand dam de mes parents, et de pouvoir enfin feindre à tous que je jouais au basket…

Bref, beaucoup de changements qui annoncent une période pleine de rebondissements et de découvertes, notamment auprès d’un sujet sur lequel je suis encore en réflexion à l’heure actuelle : l’amour.

J’étais au lycée du Noordover, un lycée plutôt pas mal réunissant des jeunes de toutes origines et où le melting pot était présent, offrant un panel de cultures et une touche de couleur plutôt agréable (ça s’était le discours institutionnel pour la famille et les amis).

En tant que garçon et d’un point de vue objectif, c’était le paradis ! Imaginez toutes les filles que vous avez pu voir dans sauvés par le gong, le prince de bel air, Parker Lewis, Hélène et les garçons et le miel et les abeilles (je retire le dernier exemple, pardonnez-moi, erreur de jeunesse), toutes présentes rien que pour la joie de vos yeux et le travail de votre activité cardiovasculaire…

Elles étaient toutes là en version Dunkerquoise (avec ou sans l’accent), déambulant dans les couloirs du lycée … et nous, (je parle pour l’ensemble des garçons), complètement absorbés, les yeux ne sachant plus où donner de la tête tant les demoiselles affluaient de différentes directions… Episode de délectation et d’allégresse … comme dirait mon ami Lucas, on pourrait appeler ça un moment Nutella (tranche de bonheur intense souvent lié au genre féminin).

Ne faisant pas partie de la catégorie « Super-beaux-gosses-trop-cool-aux-sourires-émail-diamant-à-la-plastique-de-rêve-trop-mignon » (et encore je vous épargne les cris et les soupirs des filles quand elles en parlaient) je ne pouvais de ce fait pas entrer en contact avec ces superbes créatures qui étaient dans ma classe hormis pour leur demander la salle de classe, leurs groupes en science naturelles ou un changement d’emploi du temps…

Dans ce cas, en tant que garçon vous aviez deux choix :

– pleurer sur votre sort en attendant que l’une d’elle, par mégarde, trébuche sur un sac, tombe dans vos bras fébriles et se rend compte par le biais de votre vivacité, de votre attention, et de votre parfum hugo bass (le même que hugo boss sauf qu’il vient du marché, qu’il ne sent pas la même chose et qu’il ne tient pas longtemps) que vous êtes celui qu’elle attendait depuis toujours (j’ai tiré cette phrase d’une réplique des feux de l’amour… qu’est ce que c’est beau …)

– tenter d’être ami avec cette demoiselle, de créer un lien «amicalo-affectif» (j’ai déposé un brevet sur le terme)  afin qu’elle puisse vous découvrir et peut-être, avec le temps, vous trouver mignon et intéressant…. une sorte de découverte de votre beauté intérieure …

Une technique infaillible sauf si l’amour vient jouer les trouble-fêtes et change les donnes du jeu… Welcome to manuworld…

24 novembre 1998, sept heures cinquante, assis sur un banc à l’intérieur de la cafétéria du lycée (mon lycée était déjà american…), sirotant ma boisson d’homme viril (candy up fraise) avec des amis, les yeux à demi ouverts, de quoi pouvoir m’amener sans perte et fracas jusqu’à ma salle de classe. La cafétéria était habituellement bruyante, les discussions de chacun couvrant les discussions des autres jusqu’à ce moment…. Pour la première fois de ma vie, je pus découvrir que la télévision de la cafétéria avait du son…

Mais quelle était la raison de ce silence … personne n’avait beuté les cours (du moins pas ce jour) et je ne voyais pas d’expression de frayeur sur le visage de mes camarades, juste une sorte de fissure dans l’espace temps (Star trek quand tu nous tiens).

Je compris quelques minutes après, la raison de ce silence assourdissant… une demoiselle au teint métissé, vêtue d’un jean levis 501 en velours, petite veste beige by mango avec une chemise noire cintrée légèrement ouverte mais pas trop … avec une petite touche de style et de fantaisie au travers de la ceinture… Cette fille me tenait en haleine juste par le biais de son style vestimentaire … jusqu’au moment …

jusqu’au moment où …. jusqu’au moment où elle tourna la tête …

Le drame… un choc cardiaque … une augmentation incontrôlable de mon bpm … cela fait plus de 10 ans mais je peux encore vous décrire avec précision son visage… une peau lisse couleur chocolat au lait (la nourriture est importante en amour), des yeux marron clair déroutants, dont la forme en amande était à croquer, deux petites fossettes sur la gauche de sa petite bouche suave, mettant en exergue son sourire craquant et ravageur.

La sonnerie des cours fit reprendre à mon cœur ses esprits, la demoiselle avait disparue aussi vite qu’elle était apparue… me laissant un souvenir agréable pour le reste de ma journée.

M’en allant vers ma salle, je pus constater que cette jeune fille avait troublé un grand nombre de garçons (vu le nombre de sourires béats que je vis sur ma route et la nonchalance de certains) une sorte de bonheur collectif … (comme quoi il en faut peu parfois pour rendre heureux les hommes).

Je pris place dans la salle 354 à 8h05 pour le cours de Français de Madame Keldenich ; fidèle à moi-même, je m’installai à une place où l’attention et la présence étaient recommandées : au fond de la classe… je m’apprêtai à me plonger dans ma lecture favorite du moment «les fleurs du mal», mais le destin en décida autrement… quelqu’un toqua à la porte de la classe… la porte s’ouvrit doucement … et mon cœur, sans que je ne sache pourquoi, refit des siennes… Je compris rapidement pourquoi celui-ci s’excitait en découvrant que la personne à la porte n’était autre que la charmante inconnue de la cafétéria …

Elle se présenta auprès de la classe, Elle se prénommait Mélissa, et venait tout juste d’emménager dans la région Dunkerquoise.
Je buvais ses paroles et me délectais de chaque mot tellement sa voix était douce et agréable…

Je repris mes esprits plus vite que prévu, la voyant accourir vers ma direction …
Que faire…Quoi dire… Rester naturel … pas de stress… aucun problème… je gère… elle s’assit à côté de moi … de nature hyper communicatif et d’une voix assurée et dynamique (notez que c’est mon histoire donc je me rajoute des attributs) je lançai la plus longue discussion de ma vie et la phrase culte du lycéen à l’aise : « salut »

Waouhhhh… au moment où vous dites ça, vous savez que c’est nul, vous êtes conscient de la bêtise de la remarque prononcée mais vous ne pouvez faire autrement… vous avez tourné quatorze fois la langue dans votre bouche avant de parler et pourtant c’est tout ce qui a pu en sortir.

Elle me répondit poliment « salut » et face à mon embarras, esquissa un sourire, sourire qui me rassura et qui me fit me sentir un peu plus à l’aise. Un sourire qui fut les prémisses d’une histoire affective marquant mon cœur et ma vie…

Un sourire qui fut les prémisses d’une histoire affective marquant mon cœur et ma vie … laissez-moi vous conter le reste de la story…

L’année scolaire avançait et les liens entre moi et Mélissa se développaient… Je passai du simple gars de la classe au son voisin de classe avec qui l’on plaisante et sur lequel on s’appuie pour certains travaux et devoirs surveillés. (Il faut bien commencer quelque part).

Une relation évoluant au fil des cours et des permanences … le voisin de classe que j’étais devint un ami, un confident à qui l’on communiquait ses joies, ses doutes, ses problèmes personnels et affectifs…

Ma vision «primaire» de garçon qui s’appuyait purement sur ses attraits physiques, s’effaçait pour laisser place au plaisir de nos discussions, de nos fous rires, de notre complicité «amicaloaffective»… Je n’étais pas amoureux, on s’entend, je suis un gars, un vrai…. et un gars au lycée ne tombe pas amoureux et surtout pas d’une fille prisée par tous.

Donc en tant que gars non amoureux, je passais l’ensemble de mon temps avec elle avant les cours, pendant les cours, pendant les pauses, à l’heure du déjeuner, après le déjeuner, après les cours… Bref le comportement d’un garçon normal n’ayant aucun sentiment pour sa collègue de classe…

Les gens autour de nous se posaient des questions, pourquoi cette fille si convoitée passait autant de temps avec moi… (Beaucoup pensaient qu’elle avait une capacité d’empathie hyper développée…)
Une relation qui laissait notre entourage dubitatif (et qui, par la même occasion, augmentait notre capital séduction…) et sur laquelle nous prenions un réel plaisir à jouer…

On peut essayer de mentir aux gens, tromper les apparences, mais on ne peut se mentir à soi-même, et je pus le vérifier durant l’année…

Un jour où nous quittions à 16h, Mélissa me proposa de rester au C.D.I afin de travailler sur un devoir de français. N’ayant rien de prévu (hormis un match de basket hyper important planifié un mois à l’avance avec mes meilleurs amis) j’acceptai sa proposition afin d’étudier …

Étudier du moins c’est ce que je pensais …

Dès les premières minutes, je sentais Mélissa préoccupée… Elle qui, d’ordinaire si studieuse et si réactive, peinait à se concentrer sur l’énoncé, posait plusieurs fois les mêmes questions. Son regard d’habitude si pétillant et plein de malice était vide, vide de vie, des yeux figés, signe d’un esprit lointain. En tant que reine de l’apparat, elle essaya de me cacher son mal être, s’ingéniant d’un syndrome de fatigue imaginaire (Étant expert dans les fausses maladies, je décelai très vite la supercherie). Je me mis en tête de trouver la corde sensible, la faille qui me permettrait d’accéder au point sensible afin de pouvoir l’aider.

Avec la finesse de Rick Hunter, la perspicacité de Columbo et le talent de Sonny Spoon, je réussis à trouver la faille : déception amoureuse …

Mélissa était très attachée à son petit ami qui habitait à Paris, mais la distance avait eu au fil du temps raison de leur amour … Son petit ami mettant en avant la distance et surtout la présence redondante de mon nom dans plusieurs de leurs discussions … celui-ci étant jaloux, il  ne supportait pas notre complicité «amicaloaffective».

Je sentais Mélissa attristée par sa rupture et troublée par les remarques de son ex-petit ami sur notre relation pas si amicale que ça …

En général, il est toujours facile de conseiller les gens sur des situations amoureuses mais lorsque vous êtes impliqués au sein de celle-ci, vous sentez que c’est différent et qu’il va être beaucoup plus difficile d’être objectif.

J’essayai dans un premier temps de rassurer Mélissa, en justifiant la décision de son petit ami par le fait d’une réaction trop hâtive et non réfléchie de sa part, un coup de sang sur un coup de tête… une décision qui n’était pas une fin en soi mais qui était juste une étape dans la relation (je remercie ma mère d’avoir regardé autant de séries d’amour à la maison… comme quoi Dr Quinn ça peut servir…)

Et par la suite sans que je ne sache pourquoi, je fis quelque chose qui me parut totalement naturel, complètement incontrôlé … je lui dis ce que moi je pensais d’elle… toutes les qualités que je pouvais entrevoir par sa personne… je lui dévoilai tous ses défauts que je trouvais si mignons et attachants… je peignis son portrait avec intensité et sincérité : Une Mélissa intéressante, douce, charmante, attachante, telle que je la percevais …telle que mon cœur la percevait ….

Pas besoin de préparer mes phrases, les mots sortaient de ma bouche sans aucun effort… un discours incompréhensible pour mon esprit, mais logique pour mon cœur, tant il était clair, concis et empli de sens et de véracité.

Sans m’en rendre compte, je dévoilais mes sentiments cachés à ma collègue de classe, mon amie, ma confidente, mon amour secret…

Au fil de mon discours, je sentis Mélissa de plus en plus troublée, son regard vide semblait peu à peu reprendre vie, et je pus apercevoir à la fin de mon discours des larmes s’échappaient de ses yeux.

Réflexe incontrôlé… je posai ma main sur son visage pour rattraper cette larme pleine de sens dont je ne connaissais pas la signification… mais la douceur avec laquelle la main de Mélissa se posa sur la mienne et le regard plein de suavité qu’elle me lança répondit à mon questionnement …

Nos deux visages se rapprochèrent, et ses lèvres fruitées se posèrent sur les miennes… un baiser dont le souvenir me donne encore des frissons tant sa légèreté et son intensité restent à mes yeux un rêve éveillé.

On essaye souvent de cacher ses sentiments pour diverses raisons, mais l’amour ne se contrôle pas et un jour ou l’autre il prend le pas sur la raison…

On ne choisit pas de qui l’on tombe amoureux, ni dans quelles conditions… une situation bordée de nombreuses interrogations
Une énigme où vous devez laisser votre cœur trouver la solution.

J’ai vécu une histoire magnifique avec Mélissa, emplie de tendresse et de complicité, une histoire d’amour de lycée … une histoire où j’ai réellement appris à aimer…
Nos chemins se séparèrent à l’université, alors qu’elle dut partir dans une autre région …

Amoureux mais pragmatique sur la suite de notre relation …
Nous nous sommes quittés pour notre bien-être avec déception…

Ayant foi en l’amour je crois au destin et en ses décisions…
J’espère pourtant au fond de moi qu’un jour je puisse revivre avec elle le bonheur d’une récréation.

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