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Le lieu de séduction par excellence : votre lieu de travail

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Je sais, vous allez penser que mon statut de célibat a eu raison de moi, et que la folie dévore le peu de raison que je m’obstinais à garder pour faire plaisir à ma maman et dans le cadre d’une hypothétique rencontre …

Et bien non, je réitère ma remarque, le lieu de séduction par excellence reste votre lieu de travail… les cafés, dépassés, les parcs, has been, le rayon surgelés de carrefour… trop fait et trop froid.
Même séduire dans la rue ça ne marche plus (en même temps dans mon souvenir ça n’a jamais vraiment marché).

Il faut l’avouer, l’endroit où tous se passe, c’est votre lieu de travail. Un lieu où se côtoient des individus masculins et féminins, dans un espace restreint, durant une durée indéterminée de votre vie (enfin ça dépend de votre contrat).
Un lieu où vous découvrez chaque jour un peu plus vos collègues. Des collègues qui parlent d’autres collègues, des histoires de collègues un peu plus que collègues, des collègues qui font pleurer d’autres collègues, des collègues qui aiment le même type de collègues… vos collègues quoi… #tellement vrai.

Car même si on a du mal à se l’avouer, la première femme ou homme de votre vie reste votre lieu de travail… 8 heures par jour, cinq fois par semaine plus les petits extras (parce que vous l’aimez beaucoup), vous lui portez toute votre attention … Votre moitié a de quoi être jalouse, pour faire un comparatif, il n’y qu’à Morphée à qui vous êtes capable de donner plus.

Bref, ces individus deviendront avec le temps des connaissances qui se transformeront en collègues, qui évolueront en camarades, qui passeront copains de boulot pour aboutir à un statut de confidents de boulot et peut-être même amis …

Mais de là à dire que c’est une terre de séduction, il y a peut-être une limite et pourtant, l’histoire que je vais vous conter peut arriver à tous …

Lors d’une période de transition professionnelle dans ma vie, je fis un TPC (très petit contrat c’est en dessous du CDD) dans une administration dont je tairais le nom …

Au programme, une semaine de travaux administratifs ennuyeux demandant énormément d’implication et d’énergie #jemennuiedesledebut.

Afin de favoriser mon intégration dans l’entreprise, un collègue (cousin par alliance,neveu de la belle-sœur du frère de ma tante éloignée) me fit un tour de l’entreprise et me présenta à l’ensemble du personnel.

Le tour du personnel, c’est comme quand vous venez d’intégrer une nouvelle école quand vous êtes petit et que la prof vous présente à toute la classe. Une épreuve importante qui demande concentration, stratégie et une sacrée dose de naturel. Ce tour du personnel officiel me permit d’avoir les commentaires officieux de mon collègue sur les personnes rencontrées, une sorte de fiche technique (caractère, qualités, défauts, antécédents affectifs, loisirs, nombre de sucres dans le café). Les histoires que j’entendais au préalable me permettaient de m’imaginer la personne que j’allais rencontrer et en général, mon imagination était proche de la réalité… sauf pour une personne, Madame Bellacato.

Madame Bellacato était la nouvelle comptable, très gentille mais distante, hyper professionnelle mais dont on savait très peu de choses… Mon cerveau limité de célibataire avait imaginé la comptable avec tous les préjugés qui vont avec : vieille femme, hyper grincheuse, lunettes trop grandes pour son visage, hyper stressée, habillée par Zara collection 1990… une fille qui fait rêver…

La porte du bureau s’ouvrit et là … le vide, plus aucun bruit, je n’entendais plus mon collègue, mon regard était vide, mon corps figé, impossible pour moi de décrocher une parole, mon cerveau venait de s’éteindre au profit de mon cœur qui marchait à surrégime… Mon bpm (battement par minute) devait être le même que celui de ma grand-mère devant André Rieu… j’étais subjugué :madame Bellacato était juste la plus charmante femme que j’avais jamais rencontré…  De longs cheveux bruns, des yeux en amandes, hypnotisants, couleur noisette, des courbes renversantes… mais surtout un charisme et un charme hors du commun…

« Vous avez un problème avec moi jeune homme ou vous cherchez à ne rien dire sur vous pour préserver le mystère autour de votre personne ?» #pounchline.

Pendant une fraction de seconde, une suite de mots incompréhensibles sortirent de ma bouche. A ce moment, mon esprit se remit en route, je me présentai de manière confuse avec le visage de la couleur d’une tomate. Si j’avais voulu faire pire comme introduction avec quelqu’un je pense que je n’aurais pas pu tant mon discours était décousu et ma timidité palpable. Pourtant, le sourire qu’elle me fit à la fin de ma présentation me réchauffa et fit voler en éclats toutes mes craintes.

« Bienvenue dans l’entreprise et au plaisir de vous revoir X » (elle m’appela par mon prénom).

Cette petite phrase accompagnée d’un eyes contact RDP (Regard Direct Profond) créa en moi une sensation bizarre et un lien étrange avec madame Bellacato.
La visite dura encore une petite demi-heure, temps durant lequel je restai sur un nuage, ressassant le visage de madame Bellacato et ses paroles à mon égard…

Mon collègue sourit en me voyant dans cet état, me dit qu’il s’était senti transparent durant la rencontre avec la comptable et que j’étais un petit chanceux… Mon sourire béat devait aussi l’aider à comprendre mon état de bonheur intense. #jesaispasmentir

Le lendemain, mon but était simple : trouver un moyen de revoir madame Bellacato et lui parler… pas lui déclarer mon attirance, juste lui parler pour voir si la veille je n’étais pas sous substances hallucinogènes (on ne sait jamais ce qu’il y a dans les beignets et dans le café).
Malheureusement, nous étions à des bureaux opposés et il m’était donc difficile de trouver une raison justifiée pour y aller sans que ça soit trop flagrant.

C’était sans compter sur l’aide de mon collègue qui avait déjà compris mon petit jeu; il me donna un document à remettre le plus rapidement possible à madame Bellacato. #commeparhasard

Ça y est, l’occasion m’était donnée, un nouveau moment de bonheur ou une désillusion ? est-ce que ce que j’avais éprouvé la veille allait se reproduire ? Je réfléchissais et j’arrivais devant sa porte. Impatient mais condescendant, je toquais. Une voix sèche et froide me dit d’entrer… À peine la porte ouverte et le regard de la comptable posé sur moi, c’était reparti, welcome to happynessworld (Vous êtes heureux vous ne savez pas pourquoi…)

D’un geste de la main elle me demanda de m’asseoir, visiblement occupée par une conversation téléphonique. Elle raccrocha le combiné quelques minutes après. Elle me demanda en me regardant dans les yeux que lui valait l’honneur de ma visite. Ça y est, elle avait réussi en une phrase (trop forte cette madame Bellacato) à me faire passer d’une couleur chocobrown à chocored… Je lui expliquai que je lui ramenais un document de la part d’un de mes collègues.

Très avenante, elle me remercia et elle me demanda toujours avec son regard profond et envoûtant si j’aimais mon poste. Alors que je commençai à me lancer dans une explication des plus classiques avec une timidité qui en devenait gênante, elle me prit de cours en me posant une question déroutante :

« Est ce que vous pensez que le contact de mes lèvres sur les vôtres vous permettra d’être plus à l’aise avec moi ? » #megawomanpounchline

On rêve toujours de situations improbables, mais là c’était juste au delà du «bounce » (Bounce est un mot que vous pouvez utiliser partout pour remplacer n’importe quel autre mot, par exemple je mange un petit bounce (pain)).

Complètement déstabilisé, madame Bellacato semblait s’amuser de mon inconfort… Je risquais une réponse spontanée qui je pense, peut être classée dans le top 10 des pires phrases au monde…

« Je ne serai pas plus à l’aise mais j’aurai le mérite de rester sur mon nuage » Pourquoi n’avais-je pas juste dit oui ? C’était simple, ça tenait en trois lettres et c’était direct …Non, à la place, une phrase humoristique semi poétique décalée, une catastrophe qui à mon grand étonnement fit sourire madame Bellacato, qui m’adressa un regard plein de tendresse et d’affection. Elle me regarda et me dit qu’elle attendrait mon baiser avec plaisir autour d’un café ou d’un resto* (par expérience je rebondis sur le café).

Je sortis du bureau avec le document que je devais remettre, et n’étant plus en possession de tous mes moyens, le document m’échappa des mains et je me rendis compte que c’était une suite de feuilles blanches : aucun document, comme si mon collègue savait à l’avance… étrange n’est-ce pas ?

Je revis madame Bellacato autour d’un vanille latte dans un grand café américain que tous les français adorent (je ne fais pas de pub pour Starbucks pas du tout). Le charme que je lui avais trouvé dès la première rencontre ne faisait que se renforcer par ses paroles, sa vision des choses qui exprimait  sa conception de la vie. Nous somme restés un moment ensemble mais des obligations professionnelles l’ont amené à quitter le continent …conscients de la difficulté d’une relation à distance, nous avons décidé de reprendre chacun nos routes.

Une rencontre inattendue qui à défaut d’être l’amour de ma vie fut la rencontre la plus drôle et touchante que j’ai pu avoir.

On ne sait jamais où l’amour peut frapper, et j’irai même jusqu’à dire que l’amour appartient à ceux qui vont au bureau … #pounchline

PS: j’ai appris un peu plus tard, lorsque j’étais avec madame Bellacato, que mon collègue qui m’avait donné le dossier à lui transmettre n’était autre que son meilleur ami … morale de l’histoire,  sois proche de tes amis, mais encore plus des amis de la femme que tu désires. #Ahhhlamour

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