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Apprendre le Shibari : quelques bases à connaitre avant de se lancer

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Parmi les pratiques sexuelles les plus en vogue en ce moment, le shibari trouve une place de choix. Le mot signifie ‘’liage’’, et la pratique en elle-même est fortement appréciée par tous les genres. Quelle que soit votre orientation sexuelle, vous pourrez vous laisser tenter par le shibari. L’idéal serait de prendre des cours, afin de maitriser tout ce qui se rapporte à cet art. Pour vous aider, voici quelques bases à connaitre pour apprendre le shibari. Vous éviterez ainsi certaines erreurs.

Bien choisir les cordes

Le choix des cordes à utiliser est la première étape pour apprendre le shibari. Toutes ne conviennent pas à cette pratique, et vous devrez éviter les cordes en matières synthétiques. Ce sont notamment celles en polypropylène, ou en polyéthylène. Par ailleurs, n’utilisez jamais une corde d’alpinisme ou à linge pour pratiquer le shibari. Lorsque vous souhaitez acheter des cordes en grande surface, n’hésitez pas à vous faire conseiller par le vendeur.

Il pourra vous suggérer les matériaux les plus adaptés pour le shibari. Les cordes à plébisciter sont celles en :

  • Jute ;
  • Lin ;
  • Chanvre ;
  • Coton. 

Leur coefficient de friction est acceptable, et ne permet pas à la corde de se défaire elle-même. Il n’y a donc aucun risque de brûlure de la peau en cas de frottement. Les cordes venant de l’agriculture biologique ou celles traitées sans hydrocarbures feront aussi l’affaire. En ce qui concerne le diamètre, tout dépend de la corpulence de la personne à attacher. La surface de support doit être conséquente, afin que le rendu esthétique soit appréciable.

Le mieux serait d’aller vers les diamètres 4,5 mm et 6 mm. Vous pourriez aussi envisager le 8 mm, tant que la corde reste souple à manier. La longueur dépend aussi de la corpulence de la personne attachée. Le plus souvent, elle est de 7,5 m ou 8m. Partez sur une corde de 8 m, car cela vous permettra d’avoir suffisamment de matériau pour attacher la personne choisie.

Le choix des mousquetons, bambous et autres


Outre les cordes, vous aurez aussi besoin de créer des points de suspension avec  le shibari kinbaku. Voici le matériel nécessaire à cette fin :

Les mousquetons

Sans eux, il est pratiquement impossible de suspendre la personne attachée. Vous pourrez ainsi créer de la distance entre chacune des lignes de suspension, et détacher les cordes en un geste au besoin. Les mousquetons comportent de nombreux atouts que sont :

  • Leur prix ;
  • Leur légèreté ;
  • La facilité de les transporter.

Veillez à choisir des mousquetons de forme ovale, et dont le diamètre est assez conséquent. Dans le cas contraire, les fibres qui composent la corde risquent s’user plus rapidement. Choisir les mousquetons vous permet aussi de démultiplier les lignes de suspension. Il sera également possible de faire tourner la personne attachée à 360 degrés.

Les bambous

Lorsque vous ne disposez pas de mousquetons, il est possible de les remplacer par un bambou de diamètre conséquent. Ce dernier permet de protéger la corde de l’usure, en la mettant à l’abri des forces de frottement. Ces éléments donnent aussi la possibilité d’espacer les lignes de suspension, lorsque la distance est considérable. Cela permet aux personnes impliquées dans le shibari de bénéficier d’un certain confort.

Il n’existe pas vraiment de norme de résistance en ce qui concerne les bambous. Le mieux serait de les tester avant de passer à l’achat. Vous pouvez ainsi vous faire une idée de leur résistance, et les acheter dans les boutiques de jardinage.

Les anneaux

Ces accessoires ne sont pas vraiment un idéal à inclure dans la pratique du shibari. En effet, ils entrainent le chevauchement des lignes de suspension. Cela peut conduire à des blocages, et même des situations dangereuses. Même si les anneaux peuvent rendre le shibari plus esthétique, il vaut mieux s’en passer. Les seuls modèles qui peuvent supporter le poids d’un humain sont ceux dont on se sert en gymnastique. Vous en trouverez dans les magasins de sport.

La sécurité

Le shibari tutorial vous permet d’apprendre les bases d’une pratique qui peut être comparée à un sport extrême. Il est donc important de se faire former, mais surtout de respecter certaines règles de sécurité en la matière. Les techniques ont certes évolué au fil des siècles, mais elles n’en demeurent pas moins dangereuses. Vous devez avoir une bonne connaissance du corps humain pour pratiquer le shibari. C’est pour cela que l’apprentissage auprès de professionnels est fortement recommandé.

Vous aurez ainsi connaissance des gestes dangereux qu’il ne faudra pas faire. Les risques encourus par la personne attachée pourront rapidement être identifiés, pour éviter les accidents. Ces conseils peuvent paraitre évidents, mais ils ne sont pas toujours suivis en pratique. Voici des directives à respecter pour que votre séance de shibari se passe bien :

Être en possession de toutes ses facultés

N’attachez ou ne vous faites pas attacher si vous êtes sous l’effet de l’alcool, d’une drogue ou autre. Quelques traitements médicaux peuvent ralentir les réflexes, ce qui peut conduire à des accidents dans le cas du shibari. Il en est de même pour les sensations qui peuvent être différemment ressenties, et conduire à des prises de risque.

Respecter la permission de la personne attachée

Ce n’est pas parce que vous attachez qu’il n’est plus nécessaire de tenir compte du consentement de l’autre. Discutez avant de passer à l’acte, de tout ce qui aura lieu une fois dans les cordes. Dites clairement si des caresses sexuelles sont prévues au menu. N’oubliez pas que la personne attachée peut se retrouver en transe, ou dans un état second. Elle pourrait ne plus être en mesure d’exprimer de manière consciente son accord.

Évitez d’éventuelles complications en discutant au préalable.

N’attachez pas sur les articulations

Les articulations sont les endroits les plus exposés du corps. On y note une forte présence et exposition des vaisseaux sanguins, ce qui accroit la sensibilité de ces parties. La pratique sécurisée du shibari doit donc éviter ces endroits. N’attachez que les parties où les muscles sont dotés d’une plus grande épaisseur. Évitez d’impacter les nerfs et les vaisseaux sanguins.

Protégez la face interne des poignets

Il s’agit d’une zone d’une grande sensibilité, et tout y est à fleur de peau. Ne placez pas les poignets n’importe comment, au risque d’engendrer des blessures.

Ne comprimez pas les membres avec un garrot

Quand on commence le shibari, il est courant de réaliser un nœud autobloquant. Ce dernier comporte le plus souvent une marge sécuritaire qui équivaut à l’espace d’un doigt. Cela permet de ne pas comprimer les membres ainsi pris dans les cordes. Ce nœud doit permettre de détacher la personne ligotée au besoin. Il n’est donc pas question qu’il se resserre lorsque l’on tire dessus.

Évitez lors de vos débuts de faire un nœud coulant lorsque vous pratiquez le shibari. Vous risquez fortement d’emprisonner le membre pris dans les cordes. Cela pourrait conduire à une fracture ou autre, en fonction du poids de la personne attachée.

Déterminez les emplacements des nerfs et vaisseaux sanguins

L’un des accidents les plus fréquents dans la pratique du shibari est le blocage du nerf radial. Il est présent dans tout le bras, et permet de mouvoir les doigts de la main. Un accident lié à ce nerf peut conduire à une paralysie momentanée, et quelques fois permanente du bras. C’est donc une situation fâcheuse dans laquelle vous ne souhaitez pas vous retrouver. Les deux participants du shibari doivent à tout moment s’assurer que la personne attachée peut mouvoir ses doigts.

Au moins signe inquiétant, il ne faudra pas hésiter à tout arrêter et détacher en un instant. Ce n’est pas la peine de prendre des risques totalement inutiles.

Ne laissez pas seule une personne attachée

Peu importe le motif, vous ne devrez jamais perdre de vue la personne attachée lorsque vous pratiquez le shibari. En effet, vous êtes à ce moment le responsable de sa santé et de son intégrité physique. L’inconfort caractérise quelques positions comme celles qui emprisonnent les bras dans le dos, au-dessus de la tête, etc. Il est très difficile de les garder au-delà de quelques minutes. D’autres positions peuvent même entrainer un évanouissement, ou pire.

Il sera peut-être nécessaire de conduire la personne attachée aux urgences, surtout si les liens sont complexes.

S’assurer du bon état des cordes


Il faudra contrôler l’état de vos cordes avant, mais surtout après chaque séance de shibari. Trois torons forment généralement une corde, et eux aussi sont un ensemble de petits brins. Ces derniers au fil des usages peuvent s’abimer ou se détendre. Il arrive fréquemment que ce soit le milieu de la corde qui s’abime le plus vite. Cela s’explique par le fait que cette partie est la plus exposée aux forces d’usure, et surtout de traction.

Vous constaterez certainement que vos premières cordes s’useront plus vite avec vos séances de shibari. Cela sera encore plus renforcé, si vos gestes ne sont pas adaptés. Un coup d’œil peut vous permettre d’évaluer l’état de la corde à utiliser pour pratiquer le shibari. La principale menace est la rupture de la corde, alors que la personne attachée est suspendue. Des blessures graves pourraient en découler.

La pratique du shibari ne doit pas se faire n’importe comment. Il est fortement recommandé de se faire former en la matière, avant de se lancer. Ces quelques points vous permettront de connaitre les bases les plus importantes.

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